Les Deux Royaumes
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 Ladli Kashi

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Ladli

Ladli


Féminin
Nombre de messages : 1
Age : 32
Date d'inscription : 23/08/2008

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MessageSujet: Ladli Kashi   Ladli Kashi Icon_minitimeSam 23 Aoû - 11:34

Nom : Kashi
Prénom : Ladli
Age : 21 ans
Métier/poste : Femme du roi du royaume du Nord, pour l’instant, en tout cas.
Origine : Royaume du Sud. En remontant à ses arrière-grands-parents, on lui trouve des origines européennes. Où exactement, elle ne l'a jamais sû, et à vrai dire, ne s'en préoccupe pas vraiment.
Royaume : Officiellement, Nord.
Pouvoir : Projection astrale

Description physique : Ladli n’a pas à se plaindre de son physique. Elle est de taille moyenne, mais malgré ça, loin de se fondre dans la masse. Elle a hérité à peu près tout de sa mère : sa peau un peu plus pâle que les autres indiennes, ses longs cheveux lisses, d’un roux foncé aux reflets presque rouges par endroits. Ses yeux par contre lui viennent plus de ses origines indiennes, sombres, d’un marron presque noir, souvent malicieux. Ses traits sont fins, harmonieux, sa bouche colorée sourit facilement. Elle aime surtout porter des robes longues, assez fendues pour permettre une bonne liberté des jambes et pour ne pas la gêner quand elle monte à cheval. Ce genre de vêtement met assez bien en valeur sa taille fine, ses formes agréables à l’œil sans être exceptionnelles, sa démarche légère, gracieuse, presque conquérante, cette impression en général amoindrie par son expression avenante.

Description psychologique : Ladli est une personne assez extravertie, souriante, ouverte. Elle fait assez facilement confiance, tant qu’on ne se déclare pas comme partisan du roi du royaume du Nord. Elle n’est jamais désagréable sans raison, bien que souvent un peu taquine ou moqueuse, et va facilement vers les autres, même vers ceux paraissant difficiles d’approche. En amitié, elle se montre fidèle, dévouée même, et tient toujours ses promesses, à moins qu’elles lui aient été arrachées de force. Ses sentiments sont durables, aussi bien quand ils sont positifs que quand ils sont négatifs. On pourrait aller jusqu’à dire, sans exagérer, que sa haine est plus durable encore que son amour, et que pour elle, « la vengeance est un plat qui se mange froid » est autant une vérité qu’un proverbe. Elle est impulsive, directe, et bien qu’elle se soit un peu assagie avec le temps, elle a toujours un peu tendance à agir sans réfléchir au premier abord, ne se décidant à prévoir ses actes que si c’est vraiment nécessaire.

Histoire : Amiya appartenait au harem du roi du Sud. Elle était extrêmement belle, une beauté un peu étrange pour la région, une peau un peu plus pâle que les autres, des cheveux roux foncés, des caractéristiques qu’elle tenait de ses grands-parents européens venus s’installer en Inde bien des années auparavant. Sa place au harem lui convenait parfaitement, et elle aimait à dire et à penser qu’elle était la préférée du roi. Seul lui pourrait dire si c’était vrai ou non, mais quoi qu’il en soit, c’était ce qu’elle croyait et ce dont elle se vantait. Il ne fait aucun doute qu’elle était amoureuse de lui, et elle pensait que c’était réciproque, à tort ou à raison. Là encore, une seule personne pourrait confirmer ou infirmer cette croyance. Quoi qu’il en soit, elle est un jour tombée enceinte, et, sachant que ce n’était pas la meilleure chose à faire dans sa position, décida de prendre la fuite dès que son problème se verrait. Heureusement, son cas illustrait parfaitement les cas de dénis de grossesse qu’on voit encore aujourd’hui, et elle pu rester près du roi qu’elle chérissait jusqu’à son huitième mois. A ce moment, elle lui demanda l’autorisation d’aller rendre visite à sa sœur qui habitait à l’autre bout du royaume, ce qu’il lui accorda, sans se douter que la sœur en question était un pur produit de son imagination.
Elle revint donc six mois plus tard, justifiant son retour tardif en expliquant que sa sœur, qui était presque à terme à son arrivée, était morte en couche et qu’elle avait dû s’occuper des funérailles, du testament, et, bien sûr, des deux enfants nouveaux-nés qu’elle ramenait avec elle. Le roi lui faisait confiance, ou en tout cas ne pensait pas qu’elle était capable de lui mentir sur un sujet aussi délicat, et elle reprit sa place au harem, élevant ses enfants sans que personne ne se doute du sang royal qui coulait dans leurs veines. Elle leur avait bien sûr révélé la vérité, ne pouvant supporter l’idée qu’ils se croient orphelins et qu’ils la considèrent comme leur tante, mais elle leur avait bien précisé que personne, pas même leurs amis les plus proches, et surtout pas le roi, ne devait savoir. Pour ne rien arranger, ce dernier avait eu un fils, légitime, lui, cette même année, et Amiya devait en plus veiller à ce que ses enfants ne le rencontre pas, ce qui n’était pas si facile étant donné qu’elle passait la plupart de son temps au palais. Elle avait peur que si les trois enfants venaient à discuter, le secret échappe à l’un des jumeaux. Ces derniers s’appelaient Kumar, qui signifie « jeune prince », et Lidla, qui signifie « aimée ».

Leur vie se passait donc tranquillement, bien que dans le mensonge, jusqu’à ce que, alors qu’ils avaient seize ans, des soldats du royaume du Nord les enlèvent, eux et leur mère. Ils n’étaient pas dans le palais à ce moment, ce qui explique la facilité qu’ils eurent à faire ça. La raison était simple : Amiya avait laissé échapper dans une conversation qu’elle était « la préférée du roi », pour reprendre ses mots, et, manque de chance, les soldats étaient près d’eux, déguisés, dissimulés. Ils ont sans doute trouvé ça immoral, à la fois l’idée du harem et le fait qu’elle était fière d’en faire partie, sans parler des enfants qui étaient à côté. Ils les ont donc amenés tous les trois dans leur royaume, jusqu’au palais de leur roi, satisfaits de leur prise.
Le roi ne s’intéressa d’abord qu’à la femme, l’interrogeant, lui demandant des informations sur son roi et amant, lui demandant si les enfants qui l’accompagnaient étaient les siens, si le roi du royaume du Sud y tenait et s’il pouvait faire pression sur son rival grâce à eux. Heureusement, elle savait toujours aussi bien mentir, et ses mensonges résistèrent même aux interrogatoires les plus violents. Si elle avait dit la vérité, Lidla ne serait peut-être plus de ce monde. Une fois qu’il eut constaté qu’elle ne dirait rien de plus, restant fidèle à son souverain et à ses enfants, il décida de la vendre comme esclave, et aurait sans doute fait la même chose des enfants si ses gardes ne l’avaient pas informé que la fille en question hurlait comme une démente aux cachots et voulait apparemment le voir.
Lidla et Kumar n’étaient pas restés sagement à attendre pendant tout le temps où leur mère était avec ce roi qui les retenait prisonniers. Les problèmes ont commencé dès leur arrivée. Lidla, du haut de ses seize ans, promettait d’être aussi belle que sa mère, ce qui n’échappa pas à un des soldats. Il tenta de s’en prendre à elle, d’abuser d’elle, et bien qu’elle sache à peu près se défendre, elle n’était pas de taille face à lui. Ce qui n’était pas le cas de son frère. Il s’interposa, la protégea, empêcha le soldat de lui faire du mal. L’agresseur était armé ; il poignarda Kumar mais, le vacarme ayant attiré du monde, n’eut pas l’occasion de s’en reprendre à Lidla. Pour se justifier, il prétexta que le frère lui avait sauté dessus sans raison, et l’histoire s’arrêta là pour lui. Pour Kumar, en revanche, ce fut un peu plus difficile. Il avait besoin d’un médecin, de soins, mais bien sûr, rien de tout ça ne lui fut accordé. Péniblement, Lidla entreprit de soigner son frère, le pansant avec des morceaux de tissus pris à sa propre robe, lui murmurant des paroles réconfortantes, essayant de se montrer forte pour deux, lui demandant aussi de lui pardonner de n’avoir pas su se défendre seule.
Malheureusement, bien qu’elle ait réussi à arrêter l’hémorragie, la plaie s’infecta, et il mourut trois jours plus tard. Les gardes ne voulaient pas retirer immédiatement les cadavres, préférant attendre une journée pour s’assurer que les morts étaient bien morts. C’est à ce moment là que les cris ont commencé et que le roi fut averti, acceptant de la voir.
Elle fut traînée jusqu’à lui, refusant de croire les soldats et insultant chacun d’eux jusqu’à arriver devant le roi du royaume du Nord. Malgré sa saleté, malgré ces trois jours passés confinée, ses habits en lambeaux et ses mains pleines de sang séché, sa beauté était là, bien présente, s’imposant aux regards. Elle hurlait, emplie de haine et de désespoir, hurlait qu’il avait tué son frère, qu’il en était le seul responsable et qu’elle le tuerait à son tour, demandant aussi ce qu’il avait fait d’Amiya (elle préférait l’appeler par son prénom plutôt que de prendre le risque de laisser échapper le mot « mère »). Elle hurlait contre lui et contre tous les soldats présents, laissait sortir sa rage, le traitant de tous les noms qui pouvaient lui passer par la tête. Elle se fichait de ce qui pouvait lui arriver, de ce qu’il pouvait lui faire, tout ce qui comptait à ses yeux c’était qu’il était responsable de la mort de son frère et de la disparition de sa mère et qu’il devait payer pour ça.
Etrangement, il ne la punit pas pour cet affront, mais ordonna qu’on la place dans une des chambre du palais, sous surveillance, bien entendu. Elle fut autorisée à rendre un dernier hommage à son frère avant que son corps ne soit emporté, mais pas à l’enterrer. Il irait avec les autres prisonniers morts, pas d’exception.

Elle comprit rapidement pourquoi le roi se montrait si gentil avec elle. Il ne faisait aucun doute qu’il l’avait trouvée belle, la première fois qu’il l’avait vue, et peut-être avait-il été séduit par son caractère, par son refus de se soumettre, par son courage face à lui. Le fait est qu’il la voulait, et qu’elle le haïssait. Il l’a prise comme femme, et elle dû bien accepter, même si ses sentiments pour lui n’avaient pas changés. Elle avait été élevée dans le mensonge et la duperie, et elle n’eut aucun mal à tromper à nouveaux son entourage, laissant croire qu’elle s’était adoucie, qu’elle respectait et aimait à présent son nouveau roi, qu’elle n’avait plus aucune tendresse pour son ancien royaume.
Pourtant, quelqu’un de très attentif aurait remarqué que derrière ses sourires tendres, son regard restait haineux. D’ailleurs, pendant longtemps encore après leur mariage le roi s’est montré méfiant envers elle, non sans raison. Le soir de leur nuit de noce, elle avait caché un petit couteau dans la pince qui tenait ses cheveux, et alors qu’elle le croyait endormi, approcha silencieusement le couteau de la gorge de son époux. Elle fut rapidement arrêtée par un bras plus puissant que le sien. Des deux, elle n’était pas la seule à savoir faire semblant, et elle apprit ce jour là qu’il avait le sommeil très léger, en particulier quand elle était à ses côtés. Pour ça, elle fut punie, et elle s’en souvient encore amèrement. Retour aux cachots, surveillance bien particulière, le visage caché pour que personne ne puisse se douter que la femme du roi n’était pas aussi douce et aimante qu’on le croyait. Elle a essayé de s’échapper aussi, mais là encore, sa tentative a échoué. Et une nouvelle fois, elle fut punie.
A partir de ce moment, elle fit plus attention, se montra plus discrète, soignant son image d’épouse modèle. Elle ne devait pas seulement se venger, elle devait aussi se protéger. Elle était aussi peu fidèle que possible, considérant que chacune de ses aventures était un nouveau coup porté au roi, bien qu’elle fasse tout pour qu’il ne sache rien. Elle le savait, elle jouait à un jeu dangereux, il pourrait bien la tuer s’il découvrait la vérité. Peut-être l’avait-il su, mais si c’était le cas, elle ne s’en est jamais doutée.
Au bout de cinq ans passés dans ce royaume, au bout d’environ quatre ans et demi passés aux côtés du roi, elle réussit à s’échapper. Après tout ce temps, il se montrait bien moins méfiant, et son évasion avait été soigneusement planifiée. Grâce à son pouvoir de projection astrale, elle avait pu se préparer sans quitter l’enceinte du palais. Il y avait un homme, Lalit, avec qui elle avait eu une aventure et qu’elle considérait digne de confiance. Elle le savait amoureux d’elle, ou en tout cas très attaché à elle, et savait donc qu’il l’aiderait sans hésiter. Ils préparèrent tout ensemble, minutieusement, sans oublier aucun détail. Le soir choisi pour l’évasion, le roi passait comme prévu la nuit avec une autre de ses femmes. Au moment d’aller se coucher, elle se cacha dans les jardins où elle avait l’habitude de se promener le soir, et à sa place, elle envoya sa projection astrale monter dans sa chambre à l’heure habituelle, sans que personne ne puisse faire la différence. Elle attendit ensuite patiemment la relève des gardes des jardins, et, habillée de couleurs sombres, elle réussit à se faufiler hors de l’enceinte du palais. Une fois sortie, elle courut le plus silencieusement possible sur quelques mètres, jusqu’à avoir tourné au coin de la rue. Là, Lalit l’attendait avec son cheval et un autre qu’il avait amené pour elle. Ainsi, elle pu partir, retourner à sa terre natale, et ils se séparèrent d’un commun accord, parce que c’était plus prudent pour lui de ne rien changer à ses habitudes pour donner l’impression de n’avoir rien à voir avec cette histoire, et plus facile pour elle de se cacher en voyageant seule.
Il y a maintenant un mois qu’elle est partie. Elle se cache, change souvent d’endroit, et n’a plus eu de nouvelles du royaume du Nord depuis son départ. Il est probable que le roi la cherche, mais peut-être aussi que, furieux, il l’a répudiée et ne veut plus entendre parler d’elle. Allez savoir…

Armes : Elle préfère, et de loin, les poignards, petits, aiguisés et faciles à cacher. Elle en possède six, tous identiques. Elle sait manier l’épée, ni douée ni médiocre dans ce domaine, mais n’en possède pas.
Compagnons : Un cheval. Une jument, en fait, du nom d’Atasi.
Particularités : En fuite.

[hj: C'est un peu long, je me suis appliquée! J'espère que y a pas de problèmes^^]
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Ladli Kashi
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